Les pertes en vies humaines de candidats à l’émigration irrégulière ont été vivement déplorées par la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes). Babacar Ndiaye, le nouveau président de cette organisation patronale, s’est dit attristé par ce phénomène meurtrier qui continue de faire des victimes, et déplore le choix inapproprié.
‘’L’émigration est une pratique ancienne. Des pays comme les Usa, l’Italie, le Brésil sont des pays qui ont été développés grâce aux émigrations. Mais concernant cette nouvelle forme d’émigration (appelée Barça ou Barzakh) ce qui nous inquiète et nous chagrine ce sont ces pertes en vie humaine dans l’Atlantique’’, a déclaré le président Babacar Ndiaye. ‘’Des candidats qui n’avaient pour objectif, majoritairement, que d’aller à la recherche de meilleures conditions de vie. Malheureusement, ils ont pris la mauvaise option pour se rendre en Europe’’, regrette le patron de la Cnes.
‘’Perdre leurs vies dans ces conditions n’était pas le résultat attendu, mais c’est plutôt pour s’offrir une meilleure chance que ces jeunes-là ont opté pour l’émigration irrégulière par voie maritime. Donc, nous encourageons les jeunes à croire qu’ils peuvent rencontrer le succès dans leurs affaires, sans quitter le pays. Parce que l’essentiel de ceux-là qui constituent aujourd’hui les membres de la Cnes ont démarré leur business avec moins que ce que les candidats à ces voyages périlleux payent pour pouvoir embarquer dans ces pirogues. L’essentiel des grands commerçants de ce pays ont été d’abord tabliers, avant d’être homme d’affaires, à force de travailler de manière acharnée’’.
Aujourd’hui, il dit estimer que ‘’des emplois sont disponibles. Le secteur agricole a besoin de beaucoup de bras. Cependant, il existe beaucoup de secteur où il est difficile de trouver un emploi. La réalité est que la plupart des jeunes n’ont pas de formation sur beaucoup de domaines. En Europe aujourd’hui, ceux qui ont une formation qualifiante sont plus recherchés. Trouver un emploi quand on est mécanicien, tailleur, ou électronicien est facile. C’est juste l’irrégularité de leur voyage et le caractère périlleux de leur émigration qui nous préoccupent. Nous sommes convaincus cependant qu’ils peuvent bien s’en sortir en restant au pays. Je peux citer beaucoup d’industriels sénégalais qui ont démarré leurs activités avec moins de 100 000 F Cfa. C’est le cas de Babacar Ngom (Cis), Serigne Seck, Serigne Dia Ndongo, Moustapha Lo entre autres. Je peux en citer des milliers, pour dire que ce sont des gens qui sont partis de rien pour en arriver au stade où ils en sont aujourd’hui’’, a-t-il confié au micro de Dakaractu.
Pour lui, il est hors de question de croire à une augmentation du nombre des visas permettant aux jeunes de rallier l’occident. Et ce, même après la crise sanitaire. Une chose que le patron de la Cnes dit comprendre. Il indique cependant, que la condition qui s’impose aux États africains c’est que l’État veille prochainement à choisir les entreprises sénégalaises au moment d'octroyer des marchés publics. Cela consiste, selon lui, à dorénavant donner les gros ouvrages aux sénégalais plutôt qu’aux entreprises étrangères.
‘’L’émigration est une pratique ancienne. Des pays comme les Usa, l’Italie, le Brésil sont des pays qui ont été développés grâce aux émigrations. Mais concernant cette nouvelle forme d’émigration (appelée Barça ou Barzakh) ce qui nous inquiète et nous chagrine ce sont ces pertes en vie humaine dans l’Atlantique’’, a déclaré le président Babacar Ndiaye. ‘’Des candidats qui n’avaient pour objectif, majoritairement, que d’aller à la recherche de meilleures conditions de vie. Malheureusement, ils ont pris la mauvaise option pour se rendre en Europe’’, regrette le patron de la Cnes.
‘’Perdre leurs vies dans ces conditions n’était pas le résultat attendu, mais c’est plutôt pour s’offrir une meilleure chance que ces jeunes-là ont opté pour l’émigration irrégulière par voie maritime. Donc, nous encourageons les jeunes à croire qu’ils peuvent rencontrer le succès dans leurs affaires, sans quitter le pays. Parce que l’essentiel de ceux-là qui constituent aujourd’hui les membres de la Cnes ont démarré leur business avec moins que ce que les candidats à ces voyages périlleux payent pour pouvoir embarquer dans ces pirogues. L’essentiel des grands commerçants de ce pays ont été d’abord tabliers, avant d’être homme d’affaires, à force de travailler de manière acharnée’’.
Aujourd’hui, il dit estimer que ‘’des emplois sont disponibles. Le secteur agricole a besoin de beaucoup de bras. Cependant, il existe beaucoup de secteur où il est difficile de trouver un emploi. La réalité est que la plupart des jeunes n’ont pas de formation sur beaucoup de domaines. En Europe aujourd’hui, ceux qui ont une formation qualifiante sont plus recherchés. Trouver un emploi quand on est mécanicien, tailleur, ou électronicien est facile. C’est juste l’irrégularité de leur voyage et le caractère périlleux de leur émigration qui nous préoccupent. Nous sommes convaincus cependant qu’ils peuvent bien s’en sortir en restant au pays. Je peux citer beaucoup d’industriels sénégalais qui ont démarré leurs activités avec moins de 100 000 F Cfa. C’est le cas de Babacar Ngom (Cis), Serigne Seck, Serigne Dia Ndongo, Moustapha Lo entre autres. Je peux en citer des milliers, pour dire que ce sont des gens qui sont partis de rien pour en arriver au stade où ils en sont aujourd’hui’’, a-t-il confié au micro de Dakaractu.
Pour lui, il est hors de question de croire à une augmentation du nombre des visas permettant aux jeunes de rallier l’occident. Et ce, même après la crise sanitaire. Une chose que le patron de la Cnes dit comprendre. Il indique cependant, que la condition qui s’impose aux États africains c’est que l’État veille prochainement à choisir les entreprises sénégalaises au moment d'octroyer des marchés publics. Cela consiste, selon lui, à dorénavant donner les gros ouvrages aux sénégalais plutôt qu’aux entreprises étrangères.
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